Rappel historique sur une stratégie gagnante qui n'a pas été saisie par le PCF : le Front de Gauche !

Publié le 17 Février 2022

Rappel historique sur une stratégie gagnante qui n'a pas été saisie par le PCF : le Front de Gauche !
« Mélenchon a trahi/détruit le Front de gauche ! » entend-on dire régulièrement de la part des camarades communistes. Est-ce si sûr ?

Personne ne peut nier que le Front de gauche a apporté énormément au Parti Communiste et à ses idées.

Autant, en 2007, la tentative de ranger la gauche antilibérale et l'extrême-gauche derrière le PCF a été un échec avec les pires scores pour celle-ci, due à la division, autant, l'expérience Front de Gauche a été extraordinaire : hausse des adhésions, de l'audience, et des voix aux élections.
 
Et pourtant, dès la création du Front de Gauche, il y a eu des réticences dues à notre dépendance par rapport au Parti Socialiste et cette obsession des élus au détriment de la nature même du Parti Communiste (Cf. Julian Mischi : Le Communisme désarmé. Le PCF et les classes populaires depuis les années 1970 )
 
En effet, alors que nous voyions le FdG commencer à avoir une dynamique, il n'y a jamais eu investissement total du PCF dans celui-ci. Les négociations d'appareils pour « sauver » les élus grâce à des alliances avec le PS a toujours entravé cette dynamique. Car c'est là tout le paradoxe du PCF, cette hésitation permanente entre le combat pour les idées et le combat pour les élus, ironiquement résumé en « lutte des classes versus lutte des places ». A toutes les élections suivantes, ce fut une véritable mosaïque d'alliances incompréhensibles pour la majorité des électeurs, loin des « tambouilles » d'appareils.
 
Pour les élections européennes de 2009,
il y eut une progression douce mais constante (jusqu'à l'effondrement de 2020 quand on décide de partir seuls) :
 
2004 : PCF : 900 500 voix (5,25% des voix) => 3 sièges
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2009 : FdG : 1 050 000 voix (6,05% des voix) => 5 sièges
2014 : FdG : 1 252 730 voix (6,61% des voix) => 4 sièges
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2020 : PCF : 564 949 voix (2,25% des voix) => 0 siège [Notons d'ailleurs que cette débâcle a été un « non-événement » au PCF qui n'a jamais commenté ni analysé cet échec puisque, pour la première fois depuis 40 ans, il n'y a plus de député communiste à l'assemblée européenne)
2020 : France Insoumise : 1 428 548 voix (6,61% des voix) => 6 sièges (meilleur score que sous le FdG, alors que divisé par le départ du PCF)
 
Pour les élections régionales de 2010,
le Front de gauche s'est présenté dans toutes les régions métropolitaines … sauf cinq où le PCF choisit de faire liste commune avec le PS dès le premier tour : la Basse-Normandie, la Bourgogne, la Bretagne, Champagne-Ardenne et la Lorraine. Et dans d'autres régions qui ont choisi de partir en listes FdG, des fédérations communistes font dissidence pour rallier le PS dès le premier tour, (ex : Pays-de-la-Loire, Picardie,..).
Ces stratégies « à la carte » ont commencé à brouiller les cartes et ont sûrement empêché un meilleur score si la stratégie avait été plus claire. Le PCF montre sa difficulté à se détacher du PS et montre déjà sa priorité aux places sur la lutte des idées.
 
Aux élections cantonales de 2011,
avec 8,92% des voix, le Front de gauche, malgré une mosaïque de stratégies locales mais moindre que plus tard, améliore légèrement le score obtenu par le PCF lors des élections cantonales de 2004 (7,8% des voix et avait perdu 35 sièges) et permet de regagner quelques sièges passant de 108 à 121 élus.
 
Évidemment, arrive 2012 et le choix des communistes de soutenir jean-Luc Mélenchon.
 
A la Présidentielle de 2012,
Malgré le « vote utile » pour faire arriver Hollande en tête au premier tour devant Sarkozy, le FdG obtient 11,11 % des suffrages exprimés soit 3 985 298 voix. Pour rappel, il faut remonter à 1981 pour obtenir un meilleur score : 1981(4 457 000 voix – 15,35%) ; 1988 (2 056 000 voix – 6,75%) ; 1995 (2 633 000 voix ; 8,64%) ; 2002 (960 500 voix - 3,37%) ; 2007 (707 000 voix – 1,9%) Pour rappel anachronique, en 2017, on a vu une progression forte en doublant presque le score avec 19,58% soit 7 059 951 voix.
 
Législatives de 2012,
Malgré notre très bon score à la présidentielle, à l'issue du 1er tour des législatives, le Front de gauche obtient 6,91 % (1 793 192) des voix. Par rapport à 2007, les résultats cumulés de la gauche antilibérale et de l'extrême gauche (donc hors PS et écologistes) se maintiennent autour de deux millions de voix (en forte progression pour le FdG).
2007 :
PCF : 1 115 719 voix ; divers gauche : 513 457 voix ; extrême-gauche : 887 887 voix
2012 :
FdG : 1 793 192 voix ; divers gauche : 133 752 voix ; extrême-gauche : 253 386 voix
L'étiquette FdG montrait donc bien qu'elle était attractive. Mais le FdG a été confronté au problème du calendrier électoral où on sait que depuis la réforme Jospin qui donne la priorité à la présidentielle, il y a toujours une vague électorale en faveur du candidat élu, d'où le fait que, si on a perdu des députés, c'est uniquement parce que les candidats et députés sortants Front de gauche se retrouvent devancés par les socialistes dans de nombreuses circonscriptions.
 
Ces pertes, pourtant explicables et non dues au Front de Gauche, ont commencé à refroidir, non les militants, mais les élus … A partir de cette période, c'est là où le PCF va commencer à redonner la priorité aux élus sur le combat d'idées.
 
Aux élections municipales de 2014,
alors que le PS montre déjà son vrai visage de parti libéral menant des politiques de droite,
alors que les partenaires du FdG souhaitent présenter des listes Front de gauche autonomes du Parti socialiste dans le maximum de villes,
le PCF, au nom de la sauvegarde des élus, ne choisit pas cette voie et laisse le choix à ses adhérents de voter en interne leur stratégie ville par ville. Ainsi, dans près de la moitié des villes de plus de 20 000 habitants (dont plusieurs grandes villes, comme Rennes, Grenoble, Toulouse, Clermont-Ferrand, Villeurbanne, Paris, etc.), le PCF choisit de constituer des listes communes avec le PS hollando-macroniste (et les autres partis de la majorité présidentielle, comme EELV, le PRG, etc), à la veille de l'arrivée de Valls premier ministre … ça a commencé à brouiller l'image du Front de gauche, avec un PCF qui n'hésite pas à s'allier au PS libéral ...
 
Aux élections européennes de 2014 :
Malgré les tensions accumulées lors des élections municipales, le Front de gauche part uni aux élections européennes et présente des listes dans les 7 circonscriptions de Métropole.
Mais, malgré l'effondrement du PS (Perte de la moitié de ses voix, 2,5 millions, depuis 2004 à cause de son « oui » au TCE), les résultats du Front de gauche sont décevants, il se place en sixième position et réalise un score à peine supérieur à celui obtenu lors des élections de 2009 (avec 200 000 voix de progression, soit 6,61 % des voix et 4 élus), alors que l'objectif était de dépasser le Parti socialiste. Ces résultats auraient dû entraîner une vraie réflexion. Pourquoi n'avons-nous pas profité de notre « Non » européen ? En dehors du fait que, pour une partie de notre électorat qui ne voit pas les différentes gauches et donc a voulu sanctionner la gauche dans son ensemble à cause de la politique du PS, n'est-ce pas parce que le PCF est systématiquement associé au parti socialiste, au vu des ses stratégies municipales la même année, deux mois avant, où nous étions vus comme des « partenaires » du PS ?
 
Aux élections régionales de 2015,
le Front de gauche part divisé et obtient des résultats fragmentés au premier tour : 2,49 % des inscrits lorsqu'il se présente uni (7 régions), 1,55 % des inscrits lorsque le PCF fait cavalier seul (4 régions), et enfin 2,80 % pour les listes où tout ou partie du Front de gauche est allié à EELV (4 régions). Il suffit de regarder les têtes de listes aux régionales de 2015 pour voir que le PCF ne se bat pour aucune tête de liste PG dans aucune région. Les têtes de listes sur 13 régions sont 2 têtes de listes conduites par les verts et 11 par le PCF dont 9 hommes têtes de listes. Il y a eu clairement le refus du PCF de laisser une seule région au PG. Le PCF a confirmé une conception du FdG très hégémonique. Surtout ne pas voir le PG comme un partenaire à égalité : trop remuant, trop anti-PS !
 
Le Front de gauche, déjà mis en difficulté par les municipales de 2014, a été achevé par la stratégie aux régionales de 2015. A partir de là, Mélenchon a compris que le PCF ne cherchait pas à développer le Front de gauche (refusant toute formalisation de l'organisation), s'en servait comme tremplin pour une stratégie personnelle et non collective et ferait tout pour empêcher Jean-Luc Mélenchon de prendre en importance au vu de sa stratégie de tout sauf le PS.
 
On ne peut donc dire que Mélenchon a tué le Front de gauche. Il a juste abandonné cette stratégie en impasse et décida de créer, avec succès, la France Insoumise.
 
Et la gestion de nos relations avec la France Insoumise fut aussi catastrophique !
 
Janvier, février 2016 : le PCF laisse partir JL Mélenchon
Le 11 janvier, sans demander l'avis des camarades, le PCF se déclare intéressé par l'appel à la primaire lancé par Cohn Bendit, Jadot, etc.
Dans la foulée, le PCF prend l’initiative d'organiser les lundis de gauche qui débutent le 1er février 2016, faisant le choix de faire du PS et d'EELV nos partenaires privilégiés. Il faut attendre le 5ème lundi pour voir Clémentine Autain, la seule FdG qui sera invitée.
Conséquence : alors qu'il y a déjà deux lundis de la gauche où c'est le PS qui est invité mais pas le PG, qu'il n'y a plus aucune réunion du FdG depuis 2015 (ni même de demande de la part du PCF), c'est dans ce contexte d'un tout sauf JLM que celui-ci propose sa candidature au JT de TF1 le 10 février 2016.
 
Février, mars 2016, : la primaire des dupes
C'est la grande période des rencontres de la gauche pour organiser la primaire, avec le PCF et Ensemble en observateur. Lors de l'adoption par le CN du projet de base commune (6 mars 2016) nous écrivons : « C'est pourquoi nous n’avons pas fermé la porte au processus de primaire de gauche. Cette démarche a ouvert le débat à gauche ». Cela irrite un grand nombre de militants communistes qui finiront, non sans mal, par écarter l'option d'une primaire avec le PS.
 
Juin juillet, août, septembre 2016 : le PCF largué par les frondeurs
Le 5 juin nous clôturons notre congrès avec l'adoption d'un appel « au rassemblement dans un pacte d'engagements communs de toutes les forces populaires, sociales et politiques, qui veulent remettre la France sur la voie du progrès social et de la démocratie, et reconstruire pour cela une gauche porteuse d'espoir (…) » et regardons du côté des "frondeurs" (qui, pour rappel, n'ont jamais voté contre une loi Hollande en dehors de la déchéance de nationalité)
En juin, le PS annonce sa propre primaire socialiste à laquelle se rallient les "frondeurs". En juillet, les Verts annoncent leur propre primaire.
En clair nous nous retrouvons tout seul.
 
Octobre 2016 : on court après des chimères
Après la fête de l'Huma, nous avons sans doute décidé de cumuler tous les handicaps. On répète à l'infini l’affirmation « Plus l'échéance va approcher, plus des millions de personnes vont prendre conscience du risque ». Les flops, celui de notre pétition « Vivement la gauche » (moins de 8000 signatures), après celle de l’appel des cent (moins de 2000) ou bien encore celle de Filoche, auraient dû nous interroger…
Autre chimère, l’hypothèse (à ce moment là) « Si Montebourg gagne la primaire cela change tout » ... Montebourg, tout sauf l'aile gauche du PS !
 
Novembre 2016 : Le choix des communistes
Avec en perspective la conférence nationale du 5 novembre, dans un appel « Pour un choix clair », des camarades proposent l’option de désigner « une candidature issue de nos rangs pour porter nos propositions, poursuivre jusqu’au bout nos efforts de rassemblement, retirant le cas échéant notre candidat pour une candidature commune » Donc, décider d’une candidature communiste, pour la retirer après la primaire du PS, et surtout aucune référence à JLM ? A 55,7 % des délégués, la conférence nationale adopte cette option, et on s'étonne de la méfiance de JLM à notre égard ?
 
Le vote des communistes fait un autre choix que celui de la Conférence Nationale, sur 40937 votants, 53,6 % s'expriment pour le soutien à JLM
 
Présidentielle 2017
Jusqu'au 1er tour : Du coup, nous soutenons le candidat, souvent comme la corde soutient le pendu…
A priori, la Direction, réticente au choix des militants, a en conséquence fait le service minimum avec une campagne « autonome » qui est essentiellement tournée … sur le PCF, sans s'investir dans l'équipe de campagne LFI.
Pire, la victoire de Hamon à la primaire apparaît comme une grande victoire pour la Direction. A partir de la primaire, l'idée d'un retrait d'un candidat (de préférence JLM…) va être portée par un grand nombre de camarades jusqu'au mois de mars 2017. Enfin il est à noter, en regardant les Unes de « Communistes », le supplément du mercredi dans l'Humanité, qu'il faut attendre le 5 avril pour avoir une Une qui porte sur la campagne présidentielle pour le 1er tour le 23 avril...
Au soir du premier tour, sans même consulter le candidat JLM, et sans consulter les camarades communistes, à 20h10, Pierre Laurent appelle à voter Macron, quand JLM espère encore un retournement de situation. D'où le soir même le SMS de JLM à Pierre Laurent « vous avez mis un an à appeler à voter pour moi et 10 minutes pour Macron . Vous êtes la mort et le néant ! » (Cf. Canard enchaîné). Mort et Néant qui était destiné aux seuls Pierre Laurent et sa garde rapprochée et non aux communistes en général, comme ils ont pu et peuvent le croire encore.
 
Législatives 2017
Enfin, pour les négociations (trop) tardives sur les législatives, puisqu'après les présidentielles, l'argument des militants communistes est d'expliquer que tout est de la faute de LFI.
si LFI n'a effectivement pas su faire abstraction de ses réticences et de son manque de confiance (justifié?) vis-à-vis du PCF, et aurait pu/dû avoir la victoire plus modeste et plus unitaire ; en même temps, on ne peut pas comprendre leur attitude sans se rappeler le capharnaüm des années passées et du gâchis du FdG et qui commençaient à se renouveler cette fois-ci.
 
Tour à tour, la direction du PCF a rejeté tout accord national en janvier 2017 puis un nouveau refus de discuter avec LFI en février 2017 afin d'attendre le résultat des élections présidentielles.
 
Après les présidentielles, à une rencontre à l'initiative de LFI le 28 avril puis le 2 mai, le PCF changea encore de stratégie et demanda 50 % des circonscriptions (ainsi que le renouvellement de ses députés sortants), mais surtout, au risque de brouiller le message, de faire disparaître le logo « France Insoumise » au profit d'un rassemblement sous une « bannière commune » qui aurait été inconnue des électeurs : « la force du peuple à l’Assemblée nationale » rassemblant « toutes les forces dont nous avons besoin pour gagner, qu’elles soient ou non dans La France insoumise » … donc incluant des candidatures PS et EELV qui sortaient quand même de 5 ans de participation aux gouvernements de Hollande. Ensuite, le PCF a proposé un échange de circonscriptions. Si LFI ne pouvait accepter d'effacer « France Insoumise », ni de partager à 50/50 les circonscriptions, ils ont accepté toutefois de proposer un accord sur un nombre réduit de circonscriptions, principalement celle de nos députés sortants plus 15 circonscriptions parmi les scores les plus hauts aux présidentielles … à condition que le PCF fasse l’effort de rendre la pareil dans un nombre équivalent de circonscriptions … Refus du PCF qui a rompu les négociations par voie de presse. Il y eut même des blocages symboliques de la part du PCF comme dans la septième circonscription de Seine-Saint-Denis (Montreuil et Bagnolet), une circonscription perdue en 2012 par les communistes et que nous n’entendions pas lâcher en voulant présenter, non une candidate communiste, mais une apparentée, et disant : « Nous sommes d’accord pour contribuer à l’élection d’Alexis Corbière mais pas forcément dans cette circonscription où nous sommes légitimes pour conduire ce combat » … circonscription au final perdue au profit de .... LFI, les électeurs ayant tranché … tout ça pour ça !
 
Il ne faut pas oublier que, dans le même temps, le PCF avait conclu des accords départementaux avec le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts (Somme, Jura, ...).
 
Enfin, depuis, il y a eu aucune volonté de contact avec LFI, malgré trois courriers de JLM pour discuter de la suite et des présidentielles/législatives 2022
 
Pire, depuis, dans les élections intermédiaires, le PCF a continué sa stratégie d'alliances territoriales avec le social-libéralisme malgré le bilan de 5 ans de gouvernements socialistes qui ont tué la gauche :
 
Dans la législative partielle du 20ème arrondissement, au second tour, face au duel PS-LFI, la fédération PCF de Paris appelle à voter …. PS (alors que la section appelait à voter LFI
 
Départementales de 2021 :
sur 280 circonscriptions repérées par un camarade,
les 2/3 étaient avec les sociaux-libéraux EELV ou PS (33% PS, 20% divers gauches, 13% EELV),
25% PCF
10% avec LFI
 
Régionales de 2021 :
au niveau des régions métropolitaines, comme d'habitude, ce fut une stratégie à la carte, mais avec une forte dominante sociale-libérale
Encore une fois, la majeure partie du temps le PCF, qui dénonce le « social-démocrate » Mélenchon, a choisi de partir … avec le PS plutôt que LFI dans 8 régions sur 12 (Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val de Loire, Grand-Est, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire, PACA). Dans différentes régions, le PCF a même accepté de participer à des listes où le PS et EELV demandaient comme préalable l'exclusion de LFI des négociations. Autre clin d'oeil : après être partis dès le 1er tour avec le PS en Bourgogne-Franche-Comté, les communistes voient la tête de liste PS proposer ... la privatisation des TER.
 
Dans une seule région, il y a eu accord de toute la gauche après une tentative de Roussel de faire cavalier seul avec le PS et lui-même comme tête de liste.
 
Enfin, en désaccord avec la ligne nationale, il y a eu trois accords PCF-LFI en Auvergne-Rhône-Alpes (mais avec des dissidents PCF soutenant la liste PS), en Île-de-France (malgré un appel des élus parisiens à voter contre) et en Normandie, sous la direction de Jumel.
 
Bref, la conclusion est on ne peut plus simple. Le Front de gauche a été sacrifié au profit d'accords territoriaux avec le PS
.... et ces (dés)accords ne viennent pas de LFI qui, depuis le PG et le FdG, a toujours refusé des accords avec le PS au premier tour, du moins des accords où il fallait se ranger derrière le PS ...

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